jeudi 2 février 2012

Victor Hugo, Poème, Vivants




Oui. Je comprends qu'on aille aux fêtes,
Qu'on soit foule, qu'on brille aux yeux,
Qu'on fasse, amis, ce que vous faites,
Et qu'on trouve cela joyeux ;
Mais vivre seul sous les étoiles,
Aller et venir sous les voiles
Du désert où nous oublions,
Respirer l'immense atmosphère ;
C'est âpre et triste, et je préfère
Cette habitude des lions.

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